Le Sagittaire, canonnière de station 1872 par Bruno Orsel

Moi qui aime bien les gabarits de toute sorte, là je suis gâté

Bernard

Bruno,
Franchement bravo pour ce travail hors du commun !

Je suis bluffė !

Bruno nous avait bluffé avec la Louise, j'ai l'impression que nous n'avions rien vu à coté de ce qui nous attend.

Pierre

Bonjour à vous, les mots ne viennent pas face à l’admiration que l’on ressent devant un tel travail d’orfèvre.
J’ai re-visionné ce sujet depuis le début, bien entendu, et je pense que j’y reviendrai tant ce sujet magnifique est hors du commun.

Pour le contour intérieur, j’ai confectionné un jeu de petites cales à poncer qui s’adaptent bien à cette opération.

Et pourquoi ne pas utiliser une ponceuse à cylindre oscillant ?

Un travail toujours aussi exaltant, j'adore

Quelle conception, quelle mise en application, quel travail de précision !!! Bravo

Thierry

Bonjour,

Un projet bien préparé est déjà à moitié réussi

Bonjour,

Sans parler de l'article très documenté et parfaitement illustré, voilà une construction d'exception. La méthode est claire, précise et (très) efficace. 
Un grand bravo pour cette formidable démonstration de ton savoir-faire et de la rigueur que tu y appliques.

Bernard HUC a écrit:

Pour le contour intérieur, j’ai confectionné un jeu de petites cales à poncer qui s’adaptent bien à cette opération.

Et pourquoi ne pas utiliser une ponceuse à cylindre oscillant ?

J’y ai pensé. J’ai regardé les quelques machines sur le marché, mais habitant en appartement, je n’ai pas trop de place, pas d’atelier à proprement parlé, je les ai trouvés trop grosses et trop bruyantes.

Avec ma méthode du double trait, la matière qui reste avant la ligne de contour du couple est faible. La cale à poncer fonctionne bien et de plus considérant la finesse de l’échantillonnage des bois, la machine serait très agressive. Il faut aussi se garder un peu de matière pour un ponçage final sur l’ensemble côté intérieur.

Ne jamais oublier non plus que dans certaine situation la machine, bien que je n’y sois opposée, ne remplacera jamais la main.

On ne peut mieux dire.

Ne jamais oublier non plus que dans certaine situation la machine, bien que je n’y sois opposée, ne remplacera jamais la main

Certes c'est vrai, mais l'inverse l'est encore davantage...

Bernard HUC a écrit:

Ne jamais oublier non plus que dans certaine situation la machine, bien que je n’y sois opposée, ne remplacera jamais la main

Certes c'est vrai, mais l'inverse l'est encore davantage...

Nous sommes bien d'accord, toute la question est dans le bon choix.

Salut Bruno, salut Messieurs !

Superbe travail Bruno, mais ça tu le sais déjà !
J'apprécie vraiment la qualité de ton travail et surtout le partage d'informations techniques et historiques dont tu nous gratifies.
Bonne continuation à toi et vivement la suite de cette belle aventure !

Amitiés.

Patrick

Salut, mais c'est un vrai boulot de cinglé et sans atelier en plus ! Chaque fois que je viens je suis étonné de ce que tu arrives à faire dans 3 m².
Y a-t-il une monographie en prévision dans tes projets, car les illustrations que tu nous soumets sont de grande qualité et du niveau de ton chantier.
Bon courage pour la suite
Hervé

Bonjour.
Je suis émerveillé par l'élaboration du chantier de construction, toutefois, je remarque que tu as une certaine chance d'avoir trouvé un contreplaqué (je suppose) dont l'épaisseur est égale à la largeur des couples.

Pierre Blanc a écrit:Bonjour.
Je suis émerveillé par l'élaboration du chantier de construction, toutefois, je remarque que tu as une certaine chance d'avoir trouvé un contreplaqué (je suppose) dont l'épaisseur est égale à la largeur des couples.

Cela aurait été trop beau !
Les couples ont une épaisseur de 5,2 mm à l’échelle du 1/50. Le contreplaqué que j’ai acheté, à regret de mauvaise qualité, vendu pour 5,00 mm, fait 4,8 mm.

Comme vous le voyez sur la photo ci-après, pour assurer un bon maintien transversal des couples, j’ai prévu des petites cales pour les enserrer. Afin d’absorber la différence d’épaisseur j’ai dû faire une petite baisse de bois sur l'une des deux cales. Voir la 2e photos.

Hello tout le monde,
Bruno ton chantier est à lui seul un bel ouvrage et en y réfléchissant je me demande si je ne vais pas attendre que la coque de Sagittaire soit terminée pour le récupérer et en faire mien pour ma tranche machine de Vipère (sa sœur ainée) d'autant que je crois que la maille est identique même si les couples sont moins larges ( acier).
Bien amicalement à toi.

J-Pascal

hrv1 a écrit:
Y a-t-il une monographie en prévision dans tes projets, car les illustrations que tu nous soumets sont de grande qualité et du niveau de ton chantier.
Bon courage pour la suite
Hervé

J'y pense, mais quel travail !
Pour les photos, je pourrais faire mieux ; elles sont prises modestement avec mon téléphone portable.

Fais nous l'équivalent de pour la Louise.

Pierre

Merci à vous pour vos mots sympathiques et encourageants pour la poursuite de ce projet.

Le modéliste n’est pas maître du temps.  Son optimisme est souvent rattrapé par la réalité du quotidien. C’est ainsi que le temps passe et que nos modèles occupent des années de nos vies.

Depuis ma dernière publication, invariablement, j’ai enchaîné la pose des 36 couples droits intercalés avec les garnis. Leur fonction, je le rappelle, a pour objet de combler et renforcer les fonds pour former avec les varangues des couples une masse homogène, compacte et calfatée pour réduire au maximum les infiltrations d’eau, source d’humidité, de pourriture et de propagation des bactéries. Autre raison, cette masse compacte permet de contrecarrer les trépidations du moteur qui auraient tendance à disloquer la charpente du navire.

Rien de bien particulier à dire de plus que ce que j’ai écrit dans mes post précédents si ce n’est un travail répétitif.











[/url

Nous allons maintenant entreprendre la construction de l’arrière du bâtiment qui, dans son genre, ne sera pas un mince affaire. Je vous expliquerai et illustrerai le déroulé des opérations au fur et à mesure de l’avancement du travail.

Le point de départ sera la construction de la charpente de l’arrière et de la voûte très aérienne, caractéristique des navires de cette époque.
Les extraits de plans ci-dessous montrent parfaitement bien le principe de la construction de cette partie du bâtiment.









Les photos ci-après sont la traduction, en poirier, à l’échelle du 1/50, de l’analyse des plans d’origine et du dessin informatique, soutiens indispensables pour la réalisation d’un modèle.









L’ensemble de la charpente de l’arrière que je vous montre ici n’est pas tout à fait achevé. Voir les photos ci-dessous avec les remarques.

et merci pour les photos

C’est extraordinaire, qu’elle maitrise, qu’elle finesse. Aussi on change d’époque ce qui ouvre une autre fenêtre.
Pour le plaisir j’ai encore remonté le sujet. Quelle belle documentation, de beaux croquis à admirer, un régal.

Bruno, je te souhaite du plaisir à pratiquer cet affinage, ça ne va pas être de la tarte !